C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la disparition de Michèle Rault avec qui lors des sorties qu’elle organisait pour le comité des oeuvres sociales de la ville d’Hennebont de bons et de beaux moments d’amitié; Ce matin sur le journal Ouest France fait l’éloge de Michele sous le titre
Un hommage à Michèle Rault, samedi15 mai
Le personnel communal a appris avec tristesse le décès de Michèle Rault. Agée de 56 ans, celle ci avait d’abord travaillé comme agent des écoles, puis fut affectée au centre socioculturel. Elle oeuvra longtemps au Cos(Comité des oeuvres sociales) de la ville entant que secrétaire. » C’était quelqu’un de très humain; Très facile de relation, elle était toujours prête à aider les autres » relève Laetitia Hello une collègue de travail.« Souriante, très investie, elle laisse un grand vide « confie Yannick Le Faouder le président du COS. Je l’ai côtoyée aussi à titre personnel, au sein de l’amicale de Kerihouais,ainsi qu’a l’association des parents d’élève de l’école Paul Eluard ou elle donnait un coup de main; Au COS comme elle adorait voyager, c’est elle qui était la référente pour organiser nos grandes sorties »
Demain à 14heures, un hommage sera rendu àMichèle au Centre funéraire de Kerlétu à Lorient
Mouloud Akloul pour qui j’ai par ailleurs une immense estime m’a appelé hier pour m’annoncé qu’il ne serait plus l’entraineur du CEPLorient la saison prochaine; » Je n’étais pas en accord avec la direction c’est pour cette raison que j’ai décidé de prendre une année sabbatique »; L’ancien Lorientais qui ne désespère pas » Si un autre club me propose un nouveau projet qui me convient, je prendrai le temps d’y réfléchir’
A une époque qui est heureusement révolue, les jardiniers qui travaillaient dans le parc de Kerbihan avaient parfois pour habitude de passer aux affaires courantes; Il était ainsi fréquent que les anciens fassent preuve de générosité en payant des bouteilles de porto; Le seul hic c’est qu’a l’époque Jean Esnault qui a créé le service jardins devenu par la suite le service espace verts il y a une soixante d’année veillait au grain ce qui a valu de connaitre des scènes insolites. Ainsi de peur de se faire prendre à l’annonce de l’arrivée du chef les anciens cachaient les bouteilles de porto dans les troncs des arbres; Le seul hic c’est que entre temps ils avaient été appelés pour d’autres taches tant et si bien que quand ils voulaient retrouver leurs bouteilles ils ne se souvenaient plus ou ils avaient caché le porto; Ainsi certains troncs du parc de Kerbihan détiennent des grands crus.
Jérémy Desdouets tout en venant supporter son club de coeur l’USMontagnarde au mois de février lors du match de coupe de France face à Elven ou il avait apporter ses compétences aux webmasters Pierre Le Vaillant et Pierre Martin et à l’assureur tous risques Sam Le Gal qui retransmettaient la rencontre en direct sur USM TV ,était déjà affuté en vu du périple qui l’attendra dans quatre jours en partance du Mont Saint Michel
PORTRAIT. Jérémy Desdouets se donne 25 jours pour établir le record du GR34(Article Ouest France)
Le Lorientais Jérémy Desdouets, traileur de 31 ans, va tenter d’établir le record du GR34. Il partira le 15 mai du Mont Saint-Michel. Sa compagne et son bébé l’accompagneront jusqu’à Saint-Nazaire. Il espère boucler les 2 000 kilomètres en 25 jours.
La pandémie de coronavirus a freiné Jérémy Desdouets dans son élan. Les annulations de trails se sont multipliées, et la perspective de raccrocher un dossard s’éloignait au fil des mois. Alors, au lieu de se morfondre, le natif d’Hennebont s’est investi dans un challenge qu’il avait dans un coin de sa tête depuis deux ans.
Et s’il établissait un premier record officiel GR34 ? « L’année 2020 m’a fait réfléchir à ma pratique du trail. Je fais ça pour les compétitions ? Pas forcément. Pour trouver mes limites ? Oui, plus. Un record comme ça, ça pourrait chatouiller mes limites. Dans un calendrier classique de courses, je n’aurais pas pu me libérer un mois pour le faire. »
Le 15 mai prochain, le traileur de 31 ans s’élancera donc dans sa quête de record, accompagné par sa compagne et sa fille. Le chrono se déclenchera au Mont Saint-Michel. Jérémy Desdouets passera ensuite par Saint-Malo, la Côte de Granit rose, la pointe du Finistère, le golfe du Morbihan, avant la dernière ligne droite jusqu’à Saint-Nazaire.
Pendant sa tentative de record, le tracker de l’application OpenRunner et sa montre GPS enregistreront le parcours que la Fédération française de randonnée a déjà validé. Ainsi, le record pourra être homologué.
Depuis qu’il a évoqué ce challenge sur les réseaux sociaux, le Morbihannais a reçu plusieurs centaines de messages. Il sait que son tour de Bretagne va être scruté de près. Et notamment dans le village d’Inzinzac-Lochrist, là où il a grandi. Il côtoyait un certain Warren Barguil à l’école et au centre aéré. Mais lui est toujours resté loin du monde du cyclisme.
« L’US Montagnarde, c’est un club que j’ai dans les veines »
Petit, Jérémy Desdouets s’oriente d’abord vers le foot. Il sera gardien de but à l’US Montagnarde, de ses 6 à 18 ans. « Je suis encore très attaché au club, j’ai suivi la dernière épopée en Coupe de France. C’est un club que j’ai dans les veines, je connais encore beaucoup de monde. »
Les études vont l’éloigner de son Morbihan natal. Deux ans de classes préparatoires à Nantes, puis trois ans à l’Edhec, une grande école de commerce. Il passe la première année à Lille, les deux suivantes à Nice. C’est là qu’il va découvrir l’univers du trail. « J’ai été président de l’association Raid Edhec, qui organise, sur cinq jours, un raid aventure dans l’arrière-pays niçois (vélo, canoë, trail…). Ça m’a mis le pied à l’étrier, et j’ai voulu continuer les sports de nature. Je me suis naturellement dirigé vers le trail. Ça fait une dizaine d’années maintenant. »
Il participe à ses premières courses en 2013. En 2014, il a un déclic : « Lors de l’Ultra-trail du Mont-Blanc, j’ai couru la TDS (Sur les Traces des ducs de Savoie, 120 km), et c’est vraiment la course qui m’a motivé à poursuivre dans le trail. »
Deux abandons sur la Diagonale des fous
En 2016, il prend une licence au Cima Pays d’Auray. « Depuis, je collabore à distance avec un coach, Sébastien Pineau, qui m’aide dans les plans d’entraînements. Je me suis alors concentré sur les manches du Ouest trail tour (OTT), qui comporte sept courses en Bretagne. » Il finira 5e en 2017, 4e en 2018. Puis enchaînera des podiums sur épreuves relevées comme le Trail du Glazig, le Ménestrail, le trail de la Vallée du Scorff… « Quand tu commences à faire des podiums sur ces épreuves, tu commences à compter dans l’Ouest », sourit celui qui compte deux Diagonale des fous à son actif.
Une première fois en 2017, où il abandonne à vingt kilomètres de l’arrivée – « un abandon difficile à justifier, je jouais le général sur le Ouest trail tour (OTT), j’ai préféré m’économiser, un choix qui ne s’est pas avéré payant » –, et une seconde, en 2019, où il a pris le départ dans l’équipe du Team OTT mais surtout avec une déchirure au mollet. Il abandonne, encore, cette fois au bout de 15 kilomètres. Et passera quatre mois de convalescence.
« Nous, les traileurs bretons, nous avons un profil de puncheurs »
En cette année 2019, il a plus de réussite sur l’Ultra-marin (87 km entre Sarzeau et Vannes) où il monte sur le podium. La même année, on le retrouve sur le Golden trail series, un challenge national. Le souvenir du trail du Ventoux lui vient à l’esprit. « J’ai fini 18e, c’était extrêmement relevé, avec un dénivelé énorme sur 46 bornes. » Sur La Bouillonnante, en Belgique, il prend une belle 8e place, sur un circuit qui lui rappelle sa Bretagne. « Il y avait des montées à 50-100 m de dénivelé, comme chez nous. D’ailleurs, les Bretons, si je peux comparer avec vélo, on a davantage un profil de puncheur que de grimpeur. »
Ses bonnes performances sur le Golden trail series le mèneront à la finale, la Skyrun au Pays basque. « C’était très difficile, ça n’avait rien à voir avec les courses du challenge. Là, c’était 20 km à 1 800 m de D +… On était noyé dans le niveau international, face à des gars comme Davide Manini, l’un des meilleurs sur les formats courts avec Kilian Jornet… » L’une des dernières courses qu’il a pu faire avant que la pandémie de coronavirus ne vienne tout chambouler.
« Quand je cours, je suis très centré sur l’analyse, la préparation »
En parallèle de son activité de traileur (amateur), il travaille dans la finance. Loin de l’image de trader sans scrupule, il se définit comme un professionnel de l’investissement. « Je travaille dans un fonds d’investissement. On est constamment dans l’analyse, avec la valorisation et la négociation des transactions. Il y a beaucoup d’échanges internationaux. »
Une vie professionnelle bien remplie, pour laquelle il multiplie les allers-retours entre Paris et le Morbihan, où il a un appartement à Lorient. « Le sport m’apporte un équilibre. Quand je cours, je suis très centré sur l’analyse, la préparation, la réflexion de cette pratique. »
« J’aime faire le parallèle avec le Vendée Globe »
De préparation, il en a été beaucoup question avant de s’élancer pour le record du GR34. « Je pense courir 10 à 11 heures par jour. Il faudra que je trouve ma routine dès le début. Et que je m’impose une discipline. Je ne serai pas comme dans une course à rechercher de la vitesse. J’aime faire le parallèle avec le Vendée Globe. Je vais être sujet aux conditions, à la technicité du parcours. Je pars avec une idée de distance sur la journée, mais je devrais m’adapter. Il faudra garder le cap sans se mettre trop de pression mentalement. Et, surtout, avoir la progression la plus régulière possible. »
Hennebont. Michèle Dollé élue sans surprise nouvelle maire( Article Ouest France)
L’ancienne première adjointe d’André Hartereau, démissionnaire, est devenue maire d’Hennebont (Morbihan), ce jeudi soir 6 mai 2021.
Après sept ans à la tête de la mairie d’Hennebont (Morbihan), André Hartereau a cédé sa place à sa fidèle première adjointe Michèle Dollé, ce jeudi 6 mai 2021, lors d’une réunion du conseil municipal consacrée à cette passation. La nouvelle maire, première femme à accéder à cette fonction dans la commune, a été élue sans surprise avec l’ensemble des 26 voix du groupe de la majorité Hennebont Initiatives Citoyennes (HIC), devançant le chef de file du groupe d’opposition de gauche Hennebont pour tous (HPT), Fabrice Lebreton, son unique adversaire du jour, qui obtient 5 voix.
Démissionnaire, André Hartereau avait annoncé mi-mars son départ, évoquant une importante fatigue physique liée « en grande partie au stress et à la difficulté de la tâche ». Il continue de siéger en tant que simple conseiller municipal. « Quand le corps dit non, il faut savoir l’écouter. Merci à André pour son investissement auprès des Hennebontais », déclare Marie-Françoise Cérez (HIC), chargée d’ouvrir la séance en tant que doyenne de l’assemblée.
« Échec d’une politique »
Des remerciements de courte durée, la politique reprenant vite ses droits à Hennebont. Saluant brièvement quelques réalisations du maire sortant, comme la construction d’une nouvelle cantine à Langroix ou des rénovations de bâtiments, le groupe Hennebont pour tous choisit de dresser un bilan de l’ère Hartereau, qualifiée de « grande illusion ».
« Parodie de concertation », « gouvernance verticale », « vision néolibérale », « gestion du personnel calamiteuse », les cinq élus n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer « l’échec d’une politique », celle d’une « déclinaison locale du macronisme ». Michèle Le Bail, du groupe Liste indépendante (sans étiquette), observe de son côté « des problèmes de cohésion » dans le groupe majoritaire. Une allusion notamment aux élections départementales, où deux élus de la majorité figurent sur des listes concurrentes.
« Caricature »
« Je comprends mieux l’envie d’un maire de démissionner en vous entendant, s’agace Pascal Le Liboux (HIC). On est plus que dans la critique, pas loin de la caricature. » Et de lister les réalisations de la municipalité depuis 2014, comme la refonte de l’entrée de ville, la gestion de la friche de l’hôpital, etc. « Je suis choquée par le procès fait à André Hartereau », ajoute l’adjointe aux solidarités, Nadia Souffoy, rejointe par son collègue aux finances, Stéphane Lohézic.
Pour son dernier discours en tant que maire, André Hartereau préfère louer les mérites de l’équipe municipale et de Michèle Dollé, les encourageant à « poursuivre dans la mobilisation des énergies positives et dans la recherche du consensus ». « Les dossiers en cours et les engagements pris seront respectés, lui promet son successeur. André, tu gardes bien ta place au sein de l’équipe. »
Du mouvement chez les adjoints
La première adjointe devenant maire, le conseil municipal a dû procéder à un nouveau vote pour répartir les huit postes d’adjoints. Sans surprise, les sept en place sont réélus, chacun gagnant une place dans la numérotation. Ainsi, l’ex deuxième adjoint, Yves Guyot, devient le nouveau premier adjoint de Michèle Dollé, et par définition son bras droit. Il conserve ses compétences sur l’urbanisme et les mobilités.
Les autres adjoints sont : Nadia Souffoy, 2e adjointe (solidarités) ; Stéphane Lohézic, 3e adjoint (finances et e-administration) ; Claudine Corpart, 4e adjointe (culture, vie associative et cheval dans la ville) ; Thierry Falquerho, 5e adjoint (travaux) ; Valérie Mahé, 6e adjointe (parcours de l’enfant et du jeune) ; Julian Pondaven, 7e adjoint (transition citoyenne, écologique et solidaire).
Lisenn Le Cloirec, nouvelle adjointe
Jusqu’à présent simple conseillère municipale référente à la vie associative et culturelle, Lisenn Le Cloirec devient la 8e adjointe, en charge des ressources humaines. Âgée de 43 ans, clerc de notaire, cette élue « jamais encartée » est hennebontaise « depuis quinze ans ».
« Quand on m’a proposé le poste, ça a été une surprise, et une fierté aussi », reconnaît-elle. « J’ai accepté tout de suite, c’était difficile de refuser ! » Parmi ses grands chantiers, « il y a évidemment le passage aux 1 607 heures décidé par l’État » pour les agents territoriaux. Lisenn Le Cloirec évoque aussi son souhait de « lutter contre la précarité » qui peut toucher certains personnels. « Tous les agents ne sont pas forcément en CDI, certains ne savent pas s’ils vont être renouvelés », ajoute-t-elle.
Première passe d’armes pour Michèle Dollé
De son propre avis moins encline que son prédécesseur à ferrailler avec les élus d’opposition, Michèle Dollé n’a pourtant pas manqué de relever le gant. Interrogée par Hennebont pour tous sur une éventuelle indemnité accordée aux élus minoritaires, la réponse par la négative de la nouvelle maire d’Hennebont est du genre explicite, évoquant sa « méfiance » à leur égard : « Vous vous situez dans une opposition systématique, dans le clivage. »
« Propos inadmissibles », bondit Aurélia Henrio (HPT). « Nous méritons un minimum de respect », s’agace-t-elle. Réponse de l’intéressée : « Ne vous attendez pas à un discours doux et policé quand vous nous attaquez de la manière dont vous l’avez fait en début de séance. »Hennebont. Michèle Dollé élue sans surprise nouvelle maire
Comme j’organisais dernièrement sur le site On va sortir Lorient une séance découverte de la marche nordique à l’étang du Ter de Lorient, le président de la Fontaine aux Chevaux Jérome Aguerre qui prépare avec ses amis la 38ème d’édition du festival amateur de Kérhervy de Lanester m’a fait le plaisir d’être à mes cotés. Jérome que je salue est aujourd’hui à l’honneur dans les colonnes de Ouest France.
Lanester. Pour sa 38e édition, le festival de Kerhervy ne manque pas de troupes de théâtre
Les membres de la Fontaine Aux Chevaux préparent la 38e édition du festival de théâtre amateur de Kerhervy qui devrait avoir lieu du 18 au 27 juin à Lanester (Morbihan), en intégrant les règles sanitaires.
Le festival de théâtre amateur de Kerhervy devrait avoir lieu du 18 au 27 juin à Lanester (Morbihan). Les membres de la Fontaine Aux Chevaux (FAC) le préparent activement en intégrant les règles sanitaires. « On revoit toute la formule, toute l’organisation pour être prêt quand les annonces tomberont, » espère le président de la FAC, Jérôme Aguerre.
Tous les aspects sont revus par l’association qui travaille également sur le planning. « Nous avons des troupes qui, malgré la crise, se sont inscrites », indique-t-il. Une trentaine de troupes se sont en effet manifestées pour participer au festival, dix-neuf ont été sélectionnées.
Pas de pénurie, donc, pour l’association qui est surprise du nombre important de troupes volontaires. « On n’a pas à se plaindre des pièces et du niveau, ajoute Jérôme Aguerre, ce sont des troupes qu’on a vues et qu’on a aimées ou bien des troupes qui ont l’habitude de venir et qui font du très bon boulot. »
La programmation devrait donc sortir bientôt.
Un festival sous contraintes
Le festival se déroulera sous couvre-feu avec des séances qui devraient avoir lieu à 18 h et 20 h. « Tout est en projet pour le moment, rien n’est encore fait, rappelle le président. On va voir si on en rajoute l’après-midi. »
Du côté de la restauration et du bar, très important pour un festival, l’association travaille actuellement sur des hypothèses simplifiées, allégées qui intègrent les gestes barrières. Gestion des flux, de la jauge, configuration des lieux, beaucoup d’inconnus encore pour le festival qui doit faire avec les mesures sanitaires. « On est fortement attachés à ce qu’il reste festif. »
Les animations sont en effet sur la sellette et dépendront des contraintes imposées. « Nous travaillons sur plusieurs versions pour être prêts le moment venu. »
Un appel aux scolaires
Le bémol pour le festival se situe du côté des scolaires. « Tous nos ateliers n’ont pas pu travailler cette année, précise le président. On recherche donc pour compléter notre programmation, des ateliers scolaires qui ont été autorisés à travailler. »
L’association lance donc un appel aux scolaires pour qu’ils puissent venir présenter leur travail lors du festival. « Ce serait bien de le présenter l’après-midi », ajoute Jérôme Aguerre. Une possibilité pour les scolaires de venir présenter leur travail sur scène en public. « Nous contactons ceux que nous connaissons, mais il faut que les autres viennent vers nous. »Êtes-vous favorable à l’instauration d’un pass sanitaire qui permettrait l’accès aux restaurants, spectacles… ?Débattez !
Laurent Le Bouëdec : « Je suis fier d’être un fondeur. C’est un devoir de se bagarrer »
Depuis dix jours, les salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, bloquent l’usine de Renault pour protester contre son départ. Tous se battent pour l’emploi industriel mais aussi pour la mémoire d’une usine qui a vu défiler des générations de fondeurs. Souvent de père en fils. Comme Jean-Paul et Laurent Le Bouëdec.
À 76 ans, Jean-Paul Le Bouëdec a défilé ce samedi 1er mai, dans les rues d’Hennebont (56) aux côtés des salariés de la Fonderie de Bretagne dont Renault cherche à se séparer. Parce qu’il a consacré 30 ans de sa vie à la Société bretonne de fonderie et mécanique, devenue Fonderie de Bretagne en 2009. Avant ça, dès ses 16 ans, il avait travaillé cinq ans aux forges d’Inzinzac-Lochrist jusqu’à leur fermeture en 1966. Jean-Paul Le Bouëdec a défilé pour le patrimoine industriel du pays de Lorient mais surtout pour son fils, Laurent, 52 ans, qui a suivi ses traces en entrant à la SBFM en 1992. « C’était un peu une évidence. Mon père y travaillait, mon cousin, mon oncle aussi, c’était une histoire familiale », raconte le Hennebontais. Et il est loin d’être seul. À la Fonderie de Bretagne, on est souvent fondeurs de père en fils.
La fonderie : une ambiance, une mentalité
Après des petits boulots, à l’Arsenal notamment, le jeune homme de l’époque cherchait un CDI et puisqu’il tâtait pas trop mal le ballon, l’US Montagnarde l’a fait entrer à l’usine caudanaise. « C’était comme ça que ça se passait à l’époque. Il y avait pas mal de footeux à la SBFM. Je connaissais déjà du monde en arrivant ». La fonderie, un travail fatigant, dangereux à l’époque du père de Laurent, « mais je n’ai pas été effrayé par le travail, il y avait l’ambiance, la mentalité, c’est important ». Et quand on entre à la Fonderie de Bretagne, on entre souvent à la CGT. « On m’a presque mis le couteau sous la gorge pour que je prenne ma carte », plaisante le quinquagénaire. Alors Laurent a adhéré, une fois de plus comme son père, dont il est fier. « 35 ans d’usine dont 30 à la SBFM ce n’est pas rien. Lui aussi était de toutes les mobilisations, en 1981, en 1998. Il est inquiet pour son fils car aujourd’hui le travail ne court plus les rues ».
« On ne doit rien à personne »
« Qu’est-ce que je pourrais bien faire à 52 ans ? », se demande Laurent. Une phrase que l’on entend souvent chez ceux qui ont passé plusieurs décennies dans les murs de la Fonderie. De jour. De nuit. Renault a annoncé, le 11 mars, vouloir se séparer de l’usine. Les salariés veulent poursuivre l’aventure avec le groupe français et occupent le site depuis le 27 avril. « On s’est toujours battu, on a souvent gagné et on ne doit rien à personne ». L’échec de cette nouvelle mobilisation, Laurent Le Bouëdec ne veut même pas y penser. « Ce serait très dur… Là, c’est le flou total mais j’y crois ». Avec le plan amiante, Laurent Le Bouëdec partira à la retraite dans cinq ans et il n’imagine pas voir son usine fermer. Ni avant son départ, ni après. « Je ne veux pas partir avec la porte fermée, cela me ferait mal au cœur. Je suis fier d’être un fondeur, de bosser ici. C’est un savoir-faire ».
La déception Renault
En 30 ans, Laurent Le Bouëdec a connu une dizaine de postes à la Fonderie de Bretagne, « on peut dire que j’ai fait le tour de l’usine de la bavure des pots d’échappement, que l’on ne produit plus, à la fusion en passant par le noyautage. Aujourd’hui, je suis à la manutention ». Il travaille en 2/8, de 6 h à 14 h ou de 14 h à 22 h pour un salaire de 1 850 €, « certains diront que c’est bien mais après 30 ans de boîte, ce n’est fou, ça remplit le frigo mais pas de quoi faire des folies », confie le manutentionnaire. Nul besoin de s’entretenir longtemps avec Laurent pour comprendre qu’il ne se bat pas que pour un emploi et le salaire qui va avec. « On est comme des frères, on est une famille », rabâche Maël Le Goff, leader CGT, aux salariés. Laurent, célibataire et sans enfant, a effectivement fait de la fonderie sa famille. « Ici ce sont mes amis, on se voit le week-end, en dehors du boulot ». Alors il lutte pour cet outil industriel qu’il connaît par cœur. Ce week-end, il a dormi à la fonderie sur un matelas gonflable. « Je suis déçu de Renault, quand on lit le tableau noir qu’il dresse de la fonderie… Ça fait mal d’entendre parler de son usine comme ça. On ne demande pas grand-chose : juste travailler. C’est un devoir de se bagarrer ». Pour Jean-Paul et les autres.
Si vous vous rendez dans le parc de Kerbihan en montant vers l’ancienne chapelle sur les murs qui voisinent avec la longue allée que les jardiniers appelaient l’allée des cèdres bleus et qui servait de cadre par la passé aux amoureux qui aimaient s’y retrouvé, poussent quelques plants de chélidoine dont le latex jaune sert à soigner les verrues; Vous coupez la feuille et vous découvrirez ce latex de couleur or
Chélidoine : une plante contre les verrues plantaires
Les verrues plantaires sont des affections cutanées relativement fréquentes. Toutefois, comme elles sont contagieuses, elles nécessitent d’être traitées rapidement. La chélidoine permet de soigner les verrues plantaires et constitue donc une alternative naturelle aux traitements plus agressifs. Focus sur la chélidoine.
Chélidoine : caractéristiques
La chélidoine (Chelidonium majus) est une plante commune qu’on trouve un peu partout dans les jardins ou dans la campagne (d’avril à octobre), notamment dans les zones humides. Elle se caractérise par ses jolies petites fleurs jaunes (mais malodorantes) et un suc jaune orangé semblable à du latex qui s’écoule de sa tige lorsqu’on la brise. Ce suc contient de la coptisine, une substance naturelle capable d’empêcher la multiplication cellulaire. Elle contient également des alcaloïdes toxiques.