L’USMontagnarde et le champion cycliste Warren Barguil font les gros titres ce matin de la presse

Comme a titre personnel je fais parti du fanclub de Warren Barguil qui a son siège dans la Sainte Patrie d’Inzinzac Lochrist et aussi de l’USMontagnarde je me félicite aujourd’hui que Warren et l’USM fassent les gros titre de l’édition sportive de Ouest France.

Pour le petite histoire Bettie la maman de Warrenn est conseillère municipale à Lochrist tout comme l’un des brillants dirigeants de l’USMontagnarde a savoir Jean Pierre Feigean de l’USM. Je fais le voeu pieux qu’on Warren verra …Donner le coup d’envoi d’un match au Mané Braz

EXCLUSIF. Warren Barguil : « J’ai ma stabilité, ici, en Bretagne »

​Un grimpeur succède à un sprinteur. Après Arnaud Démare cet hiver, toujours en exclusivité pour Ouest-France et Prolongation, le cycliste morbihannais Warren Barguil (Arkéa-Samsic) nous fera vivre, régulièrement et jusqu’au départ du Tour de France à Brest, son quotidien, ses passions, ses pensées. Premier épisode qu’il avait à cœur d’aborder : son amour pour sa région, la Bretagne, évidemment.

11/05/20 – Reprise de l’entraînement de pour Warren Barguil/Team Arkema Samsic *** Local Caption *** 11/05/20 – Reprise de l’entraînement de pour Warren Barguil/Team Arkema Samsic

Après Arnaud Démare, Warren Barguil a accepté de prendre de relais du coureur de la Groupama-FDJ pour devenir chroniqueur en exclusivité pour Ouest-France et Prolongation, le produit numérique du service des Sports. Régulièrement, et jusqu’au départ du Tour de France fin juin à Brest, le double vainqueur d’étapes sur la Grande Boucle et la Vuelta nous fera vivre son quotidien, ses passions, ses pensées. Aujourd’hui, pour cette première chronique, le champion de France 2019 aborde une thématique qui lui tient particulièrement à cœur : sa région, la Bretagne.about:blankabout:blank

« Je suis très attaché à ma région, la Bretagne. C’est ici que j’ai principalement vécu, même si j’ai tenté une escapade d’un an à Nice. Certes, cela peut plaire à beaucoup de monde, mais moi, ça ne m’a pas plu. Je ne critique pas, il y a plein de bonnes choses là-bas, je suis plutôt objectif, il fait soleil, il y a beaucoup de cols, des gens gentils, un aéroport, c’était un peu les vacances toute l’année, c’est ce que me disait ma femme. Mais on ne s’est pas identifiés à ce mode de vie là. On est donc revenus dans notre chère Bretagne.

Mon oncle m’avait envoyé des photos d’une maison qu’il avait vue sur un site, à Kervignac. Mes parents avaient également été la voir et j’ai signé par internet le compromis de vente sans même la visiter personnellement ! On est donc rentrés, et je suis très content d’y vivre aujourd’hui.

Lorsqu’il y a un drapeau breton, Warren Barguil n’est jamais bien loin. | WARREN BARGUIL

J’ai ma stabilité ici, ma famille, qui est très importante, mes amis, le confort, la mer, qui joue un rôle essentiel. Et surtout, il y a des gens cool. Il n’y a pas de stress, il y a tout à proximité, il n’y a pas d’embouteillages, je peux pêcher (sourire).

« Je ne vois pas beaucoup de Bretons qui n’aiment pas leur région »

J’ai également vécu un an à Quimper avec ma femme, Gabrielle, qui était à l’école là-bas. Bien sûr, quand je suis à Lorient, je suis en Bretagne, mais quand on est à Quimper, c’est un peu plus la Bretagne de la terre, avec ce centre-ville au caractère vraiment breton, qui a eu la chance, contrairement à Lorient, de ne pas avoir été bombardé durant la guerre. Quimper, je trouve ça super sympa.

Ce que j’aime également, c’est l’attachement que les gens ont pour cette région. Je ne vois pas beaucoup de Bretons qui n’aiment pas leur région. Il y a des drapeaux partout, quand j’ai été faire les Jeux olympiques à Rio (2016), il y en avait. Le Gwenn ha du, c’est vraiment ça qui représente le plus la Bretagne. On est fier de notre région.

Warren Barguil peut profiter du cadre morbihannais pour faire quelques sorties vélo avec son fils à l’arrière. | WARREN BARGUIL

Mes parents sont Bretons également, ma mère est née à Erquy, dans les Côtes-d’Armor, mon père à Quimperlé (Finistère). Donc depuis mon plus jeune âge, on m’a inculqué cette culture bretonne, à l’école également. À la maison, on mange très souvent breton, des crêpes, des kouign-amann, le gâteau breton qu’une copine à ma mère fait souvent avec du Nutella au milieu. C’est une tradition.

Ici, la première chose que l’on dit, c’est qu’on est Breton ! Je me rappelle d’une anecdote avec un cousin qui est Nantais, qui habite à Treillières, et à chaque fois, il me disait qu’il était Breton. Je m’énervais en lui disant : « Nan, tu n’es pas Breton, tu n’es pas Breton (sourire). » Tout ça parce qu’il était de Loire-Atlantique. Je pense qu’on a un vrai attachement et il y a une vraie différence par rapport à beaucoup de régions et de villes. Quand on part en vacances, qu’importe la destination, les Bretons sont toujours bien vus. Les Corses par exemple nous aiment bien. C’est assez rigolo.

Warren Barguil avec sa femme Gabrielle et leur fils, sur la côte morbihannaise. | WARREN BARGUIL

Est-ce que je revendique fièrement d’être Breton ? Je viens par exemple d’acheter une nouvelle voiture immatriculée 69, du coup, je veux très vite changer les plaques pour mettre le logo « 56 » dessus. Il est interdit de mettre des autocollants, mais je vais faire changer rapidement tout ça. On peut le ressentir, on voit notamment pas mal de gens mettre des logos « BZH » sur leur voiture. On a besoin de vraiment bien s’identifier.

En revanche, je ne parle pas la langue régionale. À un moment, j’étais motivé, je me suis dit que j’allais me lancer, finalement, je ne l’ai pas fait, j’ai trouvé d’autres occupations, j’ai dévié, malheureusement (sourire).

« Ne venez pas trop en Bretagne, il ne fait pas beau (sourire) »

J’ai un dernier message à faire passer : on est bien chez nous, ne venez pas trop en Bretagne, il ne fait pas beau, ce n’est pas bien (éclat de rire). On reste entre Bretons. Non, je rigole, si les gens veulent venir découvrir notre région, il faut venir au mois de mai et en septembre, ce sont quasiment les meilleurs mois et il n’y a pas trop de monde, c’est très agréable.

Balade en famille pour Warren Barguil, à l’heure du coucher du soleil sur la côte morbihannaise. | WARREN BARGUIL

Mais j’ai déjà pu constater qu’avec les vacances, des Parisiens ont commencé à venir sur la côte, il y a beaucoup plus de monde. Je pense qu’en cette période de Covid, on est une région où le tourisme a augmenté. Les gens viennent de plus en plus parce que c’est paisible. Mais il ne faut pas qu’on change notre caractère. Je ne vais pas dire qu’on est « paysan », mais on a des valeurs de la terre qu’il ne faut pas perdre.

« Des valeurs de la terre qu’il ne faut pas perdre »

Personnellement, j’apprécie particulièrement soit Larmor-Plage, soit Port-Louis. C’est complètement différent en termes de population, de mentalité, et c’est ça qui est beau. Il y a un peu plus de pêcheurs du côté de Port-Louis et davantage une population huppée à Larmor, c’est ce qui est intéressant, parce qu’il y a seulement une rive à traverser entre les deux villes. 

Pour finir, je me permets de lancer un appel à tous les concessionnaires qui n’habitent pas très loin de chez moi, je vais leur envoyer mon CV après ma carrière (sourire). J’ai toujours rêvé de bosser dans l’automobile, c’est ma grosse passion. Je souhaite devenir vendeur automobile. J’ai envie d’essayer.  »

Dans le Morbihan, Warren Barguil peut profiter d’un cadre d’entraînement pour le moins très agréable. | WARREN BARGUIL

EXCLUSIF. Warren Barguil : « J’ai ma stabilité, ici, en Bretagne »

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Posted in Histoire de l'USMontagnarde, Non classé.

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