C’est un grand coup de coeur que j’adresse au président du foyer laique d’Hennebont Jean Louis Court qui ce matin dans les colonnes du journal Ouest France se montre optimiste

Hennebont. « Nos sections sont prêtes à repartir »

Le Foyer laïque d’Hennebont (Morbihan) prépare sa rentrée. Malgré une baisse des adhérents, le président reste confiant : « Le public a besoin d’activité ».

Jean-Louis Court, le président du Foyer laïque.
Jean-Louis Court, le président du Foyer laïque. | OUEST-FRANCE

Le Foyer laïque d’Hennebont (Morbihan) est prêt pour sa rentrée. Le point avec Jean-Louis Court, son président.

La crise sanitaire a-t-elle nuit à vos activités ?

Sur deux ans, nous avons été vraiment impactés. Et déjà, on relève des pertes d’adhérents. Le Foyer laïque comptait entre 900 et 1 000 adhérents, et là, nous tombons à 600. La Covid nous a fait beaucoup de tort et je crains des décrochages à la rentrée.

La Covid est-elle la seule raison ?

Nous subissons aussi, comme d’autres associations, la crise du bénévolat. Ça devient dur, très dur, de recruter des personnes qui veulent bien donner un coup de main. Idem pour la prise de responsabilités. Prenons l’exemple de la section gymnastique-marche nordique : Mme Geoffroy, après neuf ans de présidence, a décidé d’arrêter et c’est tout le bureau qui a démissionné. On a vainement cherché des remplaçants. Et nous avons été obligés de licencier plusieurs professeurs. Cette section regroupait entre 100 et 120 adhérents. Plutôt qu’un arrêt, j’ai décidé une mise en sommeil en espérant qu’une solution soit trouvée à terme.

Que représente le Foyer laïque aujourd’hui ?

Il regroupe seize sections. Soit un large éventail d’activités, les une sportives (volley-ball, canoë, judo, BMX), les autres, très diversifiées, en lien avec la santé (ismakogie, tai-chi, yoga, zen attitude) ; avec les langues (espéranto, italien ou anglais) ; avec les loisirs (informatique, échecs, danse country, art de broder). Chaque section est autonome et décidera de sa réouverture, d’ici fin septembre. Une assemblée générale du FLH se tiendra d’ici la mi-octobre pour faire le point. Nous serons bien sûr présents au forum des associations.

Vous êtes inquiet pour l’avenir ?

Non. On va rebondir. Car le public a besoin d’activités, de voir du monde. C’est une soupape indispensable à la vie sociale.

Contacts : Valérie Le Guellec, la secrétaire, au 09 83 87 94 58. Ou courriel : flh.bureau@hotmail.frHennebont. « Nos sections sont prêtes à repartir »

Le dynamique président de l’amical des arbitres de football du Morbihan Frédéric Lopez me signale que l’AG des arbitres se tient ce soir à Locqueltas

C’est dans le fief de Patrice Pourrère qui non content d’avoir écrit de belles pages de l’USMontagnarde a aussi apporté et apporte toujours sa contribution à Messieurs les Arbitres que se tiendra ce soir l’AG des homme en noir que je vous invite tous à respecter car ils le méritent

Frédéric Lopez ne cache pas ses inquiétudes sur la baisse des effectifs du corps arbitral Morbihannais. (Photo D.L.P.)

J’organise demain pour les sites Toutes mes sorties et On va sortir Lorient une visite de la ville d’Hennebont

Je propose de découvrir les jardins des remparts d’Hennebont qui sont actuellement magnifiques; En tant qu’ancien jardinier à la ville  je vous ferai l’historique de ces jardins,. On visitera aussi la ville dont le fameux par de Kerbihan et ses arbres centenaires; Comme Hennebont a un lourd passé historique  je  LE ferai  aussi découvrir; Pour le déjeuner, je vous propose un pique nique le long du Blavet; L’après midi on ira visiter le quartier de Saint Caradec de Saint Caradec et son if planté sous Henri IV qui repose sur un ossuaire a deux pas de la tombe du grand père du Prince Rainier de Monaco

Histoire d’Hennebont


Née du Blavet et de ses ponts, Hen Bont signifie en effet chemin du pont ou vieux pont, selon les étymologistes bretons. Dès la période de l’âge du fer, un oppidum gaulois est installé sur le site de Polvern, le long du Blavet. À l’époque médiévale, la seigneurie des Kémenet-Héboué établit une motte féodale sur l’éperon rocheux au-dessus de Saint-Caradec, petit village de la rive droite. Une situation stratégique qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière.

Au milieu du XIIIe siècle, le duc de Bretagne Jean Le Roux (1237-1286) démantèle la motte féodale des seigneurs d’Hennebont et entreprend la construction des fortifications sur la rive gauche du Blavet, la ville close. Hennebont devient très vite une place forte importante du Duché de Bretagne, ce qui lui vaudra de nombreux sièges durant cette époque.

Par exemple en 1342, pendant la guerre de succession du duché de Bretagne, Charles de Blois assiège les murs de la ville. En l’absence de son mari Jean de Monfort, prisonnier des Français, Jehanne de Flandres organise victorieusement la résistance et vient se réfugier derrière les murs d’Hennebont.


Le XVIe siècle est marqué par la paix et la prospérité pour l’ensemble de la région. C’est au cours de ce siècle que la basilique Notre-Dame-de-Paradis / Itron Varia er Baradoz est bâtie à l’initiative du maréchal-ferrant François Michard et avec l’aide de la population.

Jusqu’aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région vit essentiellement du commerce maritime et agricole. La commune compte alors entre 1 500 et 2 000 habitants.

Hennebont est aussi une ville commerçante et administrative de taille moyenne. Si, en 1666, la fondation de Lorient sonne le glas de sa primauté, Hennebont n’en reste pas moins, tout au long du siècle, une ville d’une grande vitalité. Les hôtels particuliers de cette époque témoignent de cette prospérité. La prépondérance administrative et judiciaire de la sénéchaussée hennebontaise décline cependant au profit de Lorient, où s’installe la Compagnie des Indes au milieu du XVIIIe siècle.

En 1857, les Haras nationaux s’installent sur le site de l’ancienne abbaye de la Joye Notre-Dame. Hennebont devient alors un lieu important pour le développement du cheval breton. Avec l’ère industrielle, la ville bénéficie d’une importante activité grâce à l’implantation à Kerglaw, sur la commune d’Inzinzac-Lochrist, des Forges d’Hennebont.

Celles-ci assurent le développement du trafic sur le Blavet avec l’importation du charbon d’Angleterre et permettent l’essor de l’industrie régionale de la conserve de fer blanc. Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît, entre les deux guerres, un développement urbain important avec la construction de nouvelles zones d’habitat sur les périphéries.

Le 7 août 1944, une grande partie du centre-ville est détruite par les bombardements des troupes allemandes retranchées dans la poche de Lorient. Hennebont est en feu et les quartiers les plus anciens sont très touchés. Après guerre vient naturellement l’ère de la reconstruction qui se poursuivra jusqu’au milieu des années soixante. C’est à peu près à cette époque que les Forges d’Hennebont ferment leurs portes dans un climat de lutte ouvrière.